Histoire

Un village ancien du nom de Pic Aigu

Le village est sur un site perché, à 1036 m d’altitude et la commune s’étend des bords de la Durance (600 m d’altitude) au sommet du Montsérieux (1600 m d’altitude)

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes vers 1100-1120 (podio acuto, ce qui signifie puy (colline) aigu, pointu en occitan). L’église Saint-Colomban dépendait de l’abbaye de Chardavon (actuellement dans la commune de Saint-Geniez), abbaye qui percevait les revenus attachés à cette église. Le village occupait alors les hauteurs de la Butte St Colomban qui surplombe le village actuel.
A la suite d’un violent incendie en 1761 ayant détruit une quarantaine de maison, les habitants se sont installés à mi pente et on ne trouve plus aujourd’hui de vestiges des anciennes batisses.

Une mine de minerai de plomb sulfuré était exploitée sur la commune.

Les plus anciennes traces d’occupation sont matérialisées par des fragments de céramique du second âge du Fer (450-25 av. J.-C), parmi eux les restes d’une grande urne mis a jour lors de terrassement effectués en 1996 aux Forests, au lieu-dit Varamiane, en contrebas du village. Ce secteur a également livré des fragments de tegulae qui donnent des indices d’organisation attribuables à l’époque antique ainsi que plusieurs sépultures contenant des vases et des monnaies dont la découverte est signalée dans l’histoire de la commune par l’instituteur du village, en 1893.

Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence. Blasonnement :
d’azur au lion d’or, armé et lampassé de gueule, accompagné à dextre de la pointe des lettres P et G capitales du même.

Au tout dernier recenssement (2009) la commune comptait 141 habitants

Source : Wikipédia et Les Hautes Terres de Provence de Nicole Michel d’Annonville et Marc de Leeuw